Il s'agit pour le préfet de coordonner les services déconcentrés et les établissements publics de l'État en cas de crise ; il ne disposera pour ce faire d'aucun pouvoir exorbitant du droit commun. Le représentant de l'État ne bénéficie pas de droits supplémentaires pour gérer la crise, si ce n'est la possibilité de coordonner les services et établissements existants, dans le cadre des compétences qu'ils exercent. Ce n'est donc en aucun cas un état d'urgence local. Avis défavorable.