Le présent article prévoit plusieurs mesures ayant pour objet principal d'étendre les possibilités d'enquête et les outils mis à disposition des enquêteurs lors de la recherche d'une personne en fuite ayant commis des crimes et des délits particulièrement graves. Il prévoit également d'alourdir les peines encourues dans les cas d'abus de faiblesse aggravé.
Ainsi, cet article va indéniablement dans le bon sens. Considérant que seulement deux amendements à cet article ont été déposés, un consensus logique semble avoir émergé. Je m'étonne toutefois que le groupe La France insoumise-Nouvelle Union populaire, écologique et sociale ait déposé un amendement de suppression, comme d'habitude. Chers collègues d'extrême gauche, vous vous opposez donc à l'attribution de moyens supplémentaires pour retrouver et punir des gens s'étant rendus coupables de crimes atroces et de délits très graves, tels que, notamment le meurtre et le viol commis en concours, les crimes de torture et d'acte de barbarie en bande organisée, les crimes et délits liés au proxénétisme et au trafic de stupéfiant, le crime d'enlèvement, de séquestration en bande organisée, ou le délit d'abus de faiblesse en concours. Votre laxisme idéologique vous conduit donc à refuser aux forces de l'ordre des moyens permettant notamment de lutter contre les réseaux mafieux, mais aussi contre les dérives sectaires. Dont acte.
En ce qui nous concerne, nous, membres du groupe Rassemblement national, comme nous l'avons toujours fait, nous voterons les mesures allant dans la bonne direction. C'est le cas de cet article.