L'important, lorsque l'on veut redonner du pouvoir d'achat aux Français, c'est d'examiner les dispositifs qui ne fonctionnent pas suffisamment bien. On l'a évoqué à propos de la prime de partage de la valeur, et des choses vont dans le bon sens, même si ce n'est pas suffisant. S'agissant de l'intéressement, un certain nombre de chefs d'entreprise disent hésiter à y recourir parce qu'ils aimeraient pouvoir le répartir également en fonction de critères individuels. Ces amendements sont le fruit d'un retour du terrain : il s'agit de lever les freins actuels à l'intéressement pour lui permettre de se déployer davantage.
L'article 3 va dans le bon sens ; nous allons le soutenir. Mais, là encore, je regrette qu'au cours de sa discussion, vous ayez rejeté tous nos amendements visant à assouplir véritablement l'ensemble des dispositifs d'intéressement.