Cette politique, quelle est-elle ?
D'abord, comme la stratégie définie par le président Valéry Giscard d'Estaing et poursuivie des années durant, elle repose sur la science et les technologies, tandis que certains politiques ont fait le choix des croyances. Notons d'ailleurs que lors du débat de 1981, le risque d'une perte de confiance dans la science avait été souligné.
Ensuite, cette politique traduit la volonté farouche de ne jamais opposer les énergies décarbonées entre elles. Je m'arrêterai sur ce point, car, précisément, de trop nombreux orateurs, siégeant sur tous les bancs, les opposent, oubliant d'évoquer les énergies fossiles, lesquelles représentent toujours, je le rappelle, plus de 60 % de l'énergie finale consommée en France – 85 % dans le monde. Et les énergies renouvelables et le nucléaire seront nécessaires pour atteindre la neutralité carbone, assurer notre souveraineté énergétique et répondre à la question du pouvoir d'achat.