Aujourd'hui, vous nous annoncez le tout électrique pour 2035. Cela ne tient pas la route ! C'est pourquoi nous aurions aimé commencer par un débat sérieux portant sur les besoins en énergie de notre pays.
Le deuxième sujet, c'est d'avoir le courage, à un moment ou un autre, d'engager un bras de fer, nécessaire, avec la Commission européenne : depuis des années, cette dernière s'en prend à la situation d'EDF et à son monopole. EDF est un champion national, c'est une spécificité ; elle est la seule entreprise à gérer un parc nucléaire ; elle n'a pas d'équivalent en Europe ni dans le monde. Nous n'avons donc pas à accepter les demandes de la Commission européenne, qui devrait être en mesure de dresser le constat que les choix qu'elle a imposés à la France ont conduit à un échec, à commencer par l'Arenh, qui était à l'époque un pis-aller pour éviter le démembrement. L'Arenh a été un échec total.