que nous faisons preuve de solidarité avec le reste de l'Europe et que nous appliquons un plan de sobriété – j'y reviendrai –, nous pourrons limiter au maximum les conséquences de la situation énergétique sur notre pays cet hiver.
Dans le même temps, nous devions répondre à une autre urgence : protéger les Français, les entreprises et les collectivités face à l'explosion des factures de gaz et d'électricité. En Allemagne, en Italie, en Belgique, au Royaume-Uni, les montants payés par les consommateurs ont explosé, les prix se trouvant parfois multipliés par plus de deux. Pour notre part, nous avons déployé les mesures les plus protectrices d'Europe. Ainsi, dès octobre 2021, un bouclier tarifaire – que nous avons décidé de prolonger – a permis de bloquer les prix du gaz et de limiter la hausse des prix de l'électricité. Sans action de notre part, les factures auraient doublé ; grâce à cette mesure, la hausse des prix du gaz et de l'électricité a été limitée à 15 % pour les ménages, les très petites entreprises (TPE) et les plus petites collectivités. Ce bouclier a été complété par des dispositifs de soutien spécifiques pour nos compatriotes qui se chauffent au bois ou au fioul.
Notre action ne se limite évidemment pas aux ménages : nous avons pris des mesures fortes pour soutenir les entreprises et les collectivités. Grâce aux deux dispositifs que sont l'amortisseur électricité et le filet de sécurité, nous déployons ainsi 2,5 milliards d'euros pour aider ces dernières à faire face à la hausse des prix de l'énergie. En outre, des aides ciblées profitent déjà aux entreprises, notamment les plus consommatrices. Les TPE qui ne sont pas protégées par le bouclier tarifaire et les petites et moyennes entreprises (PME) bénéficieront quant à elles de l'amortisseur électricité.