En réalité, vous souhaitez non pas une expérimentation, mais la suppression du dispositif – vous l'avez indiqué hier –, et pour des raisons que j'ai fortement contestées. Vous avez notamment instillé le doute quant à une prétendue volonté de privatiser la procédure pénale. Quoi qu'il en soit, une expérimentation de deux ans serait trop longue.
M. le ministre vient de répondre : l'État prendra évidemment la précaution d'expérimenter certains aspects du dispositif. De plus, le décret en Conseil d'État apportera toutes les précisions relatives à la mise en application. Certaines données réglementaires ne seront pas décidées dans l'hémicycle. C'est pourquoi je dis non à l'expérimentation, mais oui à l'application immédiate, encadrée et coordonnée dans le cadre de l'État de droit.