Je partage l'avis du rapporteur, mais je vais répondre à la question qui m'a été posée, même si j'avais cru comprendre qu'il ne fallait pas faire durer les débats. Quand le ministre parle, on lui reproche de rallonger les débats ; quand il ne dit rien, on l'accuse de ne pas répondre aux questions. N'est-ce pas, monsieur Bernalicis ? Je vais donc vous répondre, madame la députée Martin, puisque c'est ma pente naturelle.
Quelque 340 enquêteurs s'occupent des cyberattaques mais 15 000 policiers et gendarmes ont reçu une formation dans ce domaine. En effet, ces derniers peuvent prendre en main certaines enquêtes lorsque des plaintes sont déposées dans une brigade de gendarmerie ou dans un commissariat. Environ 270 000 enquêtes judiciaires concernant des cyberattaques ont été ouvertes, sachant que, d'une manière générale, 90 % des enquêtes sont effectuées par les directions départementales de la sécurité publique (DDSP) en zone police. Tout ne relève donc pas de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC).
J'espère vous avoir été agréable.