Vous nous demandez aujourd'hui de juger de la qualité de la première fresque murale d'une série que les spécialistes d'art pictural renommeront plus probablement Destruction à marche forcée des acquis du droit du travail. N'est pas Zeuxis qui veut, et nous ne sommes pas dupes !
Ce premier chantier – ou cette première brique, comme vous l'appeliez tout à l'heure, monsieur le rapporteur –, est celui de l'affaiblissement des droits de ceux qui en ont déjà le moins. C'est l'illusion d'un nouveau départ et l'aveu d'un échec : votre précédente réforme a touché au moins 1,15 million d'allocataires dont les droits ont été réduits de 155 euros par mois en moyenne, alors que…