La priorité est bien sûr de soutenir les personnes sinistrées et de les reloger. Ce travail est mené par les services de la ville de Lille et de la préfecture.
Vous l'avez souligné, le temps est désormais à l'investigation judiciaire. J'ai en outre souhaité proposer à la maire de Lille de confier au CSTB une étude complémentaire, cofinancée par l'État et la ville, pour que toute la lumière soit faite sur ces événements et qu'un tel drame ne puisse pas se reproduire, ni à Lille ni ailleurs.
Enfin, la mobilisation du Gouvernement en matière de lutte contre l'habitat insalubre – même si l'on ne peut pas, à ce stade, décrire comme tel l'immeuble qui s'est effondré rue Pierre-Mauroy – est totale. Plus de 15 000 dossiers ont ainsi été confiés à l'Anah – Agence nationale de l'habitat – pour résorber l'habitat insalubre en 2022, soit 20 % de plus qu'en 2018.
J'adresse à nouveau toutes mes pensées aux Lillois.