Elles concernent dans la majorité des cas le port de tenues et de signes religieux. Face à cette réalité, il y a deux attitudes possibles : se borner à des réponses techniques, alors qu'il est clair qu'une circulaire ne suffira pas, ou affronter cette offensive politique qui est à l'œuvre sur les réseaux sociaux et qui conduit des adolescents à contester la primauté de nos principes républicains.
« Il faut toujours dire ce que l'on voit ; surtout, il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l'on voit », disait Péguy. Aujourd'hui, comme en 1989 lors de l'affaire des trois collégiennes voilées de Creil, la situation impose une parole politique forte. Il avait fallu attendre Jacques Chirac, en 2004, pour qu'une loi se dresse et protège l'école de l'islamisme. Et voilà qu'à nouveau, cette idéologie relance son offensive, en utilisant le vêtement comme un étendard et des adolescents comme des porte-drapeaux.
Les enseignants, comme les élèves et leurs parents, ont besoin d'un discours politique tenu au plus haut niveau. Madame la Première ministre, je m'adresse à vous parce que vous avez dédié votre nomination à Matignon aux petites filles, en leur disant d'aller au bout de leurs rêves. Vous êtes au rendez-vous de la responsabilité :…
Le 21/11/2022 à 15:44, Aristide a dit :
"la situation impose une parole politique forte"
La parole politique forte c'est : venez comme vous voulez à l'école, l'école de la République n'est pas une école de la discrimination religieuse et raciale.
Le 21/11/2022 à 15:49, Aristide a dit :
"vous avez dédié votre nomination à Matignon aux petites filles, en leur disant d'aller au bout de leurs rêves."
Le rêve des petites filles, ce n'est pas qu'on leur mente à tout bout de champ dès qu'il s'agit de laïcité.
Le 21/11/2022 à 15:33, Aristide a dit :
"et qui conduit des adolescents à contester la primauté de nos principes républicains"
Comprenez-les vous même les principes républicains avant de donner des leçons aux autres.
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