Monsieur Baubry, comprenons-nous bien. Je n'ai pas dit que le programme de mobilisation pour le suicide, le PMS, auquel est alloué 1 million par an, était le solde de tout compte de l'engagement du ministère, en particulier du ministre lui-même, dans la lutte contre les risques psychosociaux et le suicide. J'ai simplement indiqué – je reprends là les termes de M. Jolivet – que cette question devait être traitée dans le cadre d'une politique d'ensemble.
Du reste, le rapport annexé n'est pas du tout muet sur ce point, au contraire. Y sont ainsi très explicitement mentionnées la nécessité de mieux accompagner nos policiers et nos gendarmes – à l'alinéa 418 –, l'indispensable refonte globale de la politique managériale, ou l'action sociale. Le rapport, que je vous invite à relire, comporte toute une série d'éléments qui participent à la lutte contre les suicides au sein des forces de l'ordre ainsi qu'à l'amélioration de leur accompagnement et, nous l'espérons, de leurs conditions de travail.