On sait, du reste, que la prochaine niche parlementaire des Républicains fera une place importante à ce rapprochement entre délinquance et immigration.
Je veux néanmoins rappeler que, dans les centres de rétention administrative, sont toujours enfermés des enfants avec leur famille ; des demandeurs d'asile qui pourraient, à ce titre, bénéficier d'une protection mais qui, à cause de la procédure « Dublin », ne peuvent pas déposer leur demande en France ; des personnes qui ne relèvent pas du droit d'asile, mais fuient tout de même un conflit – je pense, par exemple, à des Afghans qu'il était impossible de renvoyer dans leur pays alors que les talibans reprenaient le pouvoir.
Les centres de rétention sont, dans bien des cas, des prisons qui ne disent pas leur nom.