En 2024, il y a 880 millions de plus qu'en 2023, année où il est prévu 1,25 milliard de plus qu'en 2022. Si l'on fait le cumul par rapport à 2022, on arrive bien à un peu plus de 3 milliards. Arrêtez de dire que la deuxième année, il n'y a que 880 millions ! Il faut tenir compte du cumul.
Deuxièmement, s'agissant de l'inflation, je me suis déjà expliqué en insistant sur le fait que le budget du ministère de l'intérieur relève pour l'essentiel du T2, donc des charges de personnel. Il ne porte donc pas en majorité sur le matériel et l'immobilier. Je vais aller beaucoup plus loin que vous en imaginant que l'inflation à 4,7 % prévue par la Banque de France s'appliquera pendant les deux premières années. Eh bien, sur les 3 milliards et quelques prévus durant cette période, elle ne représenterait que 120 millions. Pourquoi ? Parce que les dépenses de personnel ne sont pas affectées par l'inflation, contrairement à celles qui concernent le matériel ou la construction.