Je rappelle en outre que les AFD, que vous critiquez, ont été créées sous M. Hollande ! Je prends donc vos reproches comme une critique s'inscrivant dans le temps long de la politique.
Je reconnais cependant que nous pourrons débattre de certaines de vos propositions, même si nous aurons naturellement des désaccords. Je ne regrette pas le débat, au contraire, je le souhaite, et j'espère que vous saurez vous concerter avec vos collègues du Sénat afin que vous puissiez voter comme ils l'ont fait – même si je comprends que les députés socialistes se distinguent des sénateurs socialistes par plus d'une nuance. Nous aurons l'occasion d'y revenir.
J'en viens à l'autre partie de la NUPES. J'ai compris trois choses des interventions de Mmes Regol, Martin et Faucillon. Premièrement, à vous entendre, vous ne souhaitez guère vous donner les moyens de lutter contre la délinquance car, au fond, vous estimez que la menace vient plutôt des policiers.