Je me tourne enfin vers la NUPES. Je commencerai par distinguer M. Vicot des autres orateurs, car il a eu l'honnêteté de reconnaître que les crédits du ministère de l'intérieur sont très élevés et il a expliqué que certaines propositions sont judicieuses mais qu'il ferait d'autres choses différemment. Je le comprends très bien et c'est une discussion politique intéressante.
Vous me parlez des récépissés de contrôle d'identité : très bien, mais il se trouve que j'ai été dans l'opposition quand vous étiez au pouvoir – vous avez longtemps gouverné avec de grands ministres de l'intérieur – et je constate que vous n'avez jamais instauré ce récépissé. Là encore, je crains que cette mesure ne soit une marotte de l'opposition, jamais mise en œuvre par ceux qui parviennent aux responsabilités. Après tout, on a le droit de changer d'avis.