Pourtant, 15 milliards d'euros constituent, ma foi, une somme suffisamment importante. Nous allons donc mobiliser des moyens colossaux, mais pour quelle police ? Cela ne devrait-il pas être le point de départ de notre réflexion ? Nous voulons une police de proximité, au milieu des habitants, apaisante, disposant d'effectifs fidélisés, enracinés dans leur secteur, voire logés sur place, comme cela pouvait être le cas il n'y a pas si longtemps. Nous voulons l'antithèse des brigades anticriminalité (BAC), l'exact contraire de cette police de saute-dessus, de flagrants délits, qui se borne à suivre les consignes.