L'INHESJ ne fournissait pas un travail aussi fabuleux qu'on a voulu le faire croire. Le ministère de l'intérieur exerçait son emprise pour imposer ses propres commandes et les chercheurs associés avaient peu de liberté pour développer leurs propres programmes de recherche. Les chercheurs du centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales, qui est une unité de recherche du CNRS, dénoncent tous les difficultés qu'ils éprouvent pour obtenir du ministère de l'intérieur les données qui leur permettraient de mener des études et des enquêtes. Nous disposons de chercheurs qualifiés, mais nous ne sommes même pas capables d'employer leurs compétences. L'institut des hautes études de ministère de l'intérieur ne semble pas présenter plus d'intérêt que l'INHESJ, bien au contraire.
Quant au service statistique ministériel de la sécurité intérieure, il travaille correctement, mais les chiffres annoncés par le ministère de l'intérieur reprennent les données brutes issues de l'état 4001, extrapolées et interprétées de manière politicienne.