Il existe bel et bien un lien entre ce qui s'est passé cet après-midi et la proposition que nous défendons : c'est que notre société est traversée par le racisme. Il n'y a pas un endroit où il n'arrive à s'exprimer. Nous l'avons constaté à l'Assemblée nationale elle-même, temple de la République. Le racisme existe dans tous les secteurs et toutes les activités. Or, par nature, les contrôles de police sont une activité sensible. Au-delà des centaines de témoignages que nous avons recueillis dans nos permanences, le fait est parfaitement documenté ; des études sérieuses et précises l'ont établi. Il convient de se donner des outils pour combattre le racisme partout où il se trouve, dans l'hémicycle comme lors de contrôles de police.