Chacun, lorsqu'il va faire ses courses, paie la TVA alors qu'il s'est aussi acquitté de son impôt sur le revenu. Il en est de même des droits de mutation. L'impôt sur l'impôt existe déjà.
Nous pouvons auditionner la direction générale des finances publiques (DGFiP) : elle vous dira que le dispositif envisagé est très simple.
Enfin, je me réjouis que ce PLFR finance la prolongation de la « remise carburant », comme l'a proposé la Première ministre, à hauteur de 30 centimes par litre jusqu'au 15 novembre puis à hauteur de 10 centimes par litre jusqu'à la fin de l'année. Le ministre délégué Attal a évoqué une « indemnité gros bosseurs » à compter du 1er janvier 2023 et nous n'avons aucune raison de ne pas le croire. La situation de nos finances publiques est telle qu'il n'est pas possible de considérer que les aides doivent être pérennisées à l'euro près ad vitam aeternam. D'où le ciblage.