L'État emprunte cette année 47 % de ses recettes. Il ne faut pas seulement considérer l'évolution en France du nombre de fonctionnaires par habitant : ce nombre reste bien supérieur à celui que l'on observe dans des pays voisins dont le niveau de développement est comparable au nôtre. Si l'on peut débattre de la répartition de ces fonctionnaires, estimer qu'il en faut moins dans les bureaux et davantage au contact du public – enseignants, policiers, infirmières –, comment croire que l'on peut encore augmenter sans fin leur nombre sans le moindre euro pour financer cette hausse et sans risquer, à terme, la faillite de l'État ?