Une fois de plus, une telle mesure compliquerait la transition énergétique. À titre personnel, j'ai toujours été critique et dubitatif à l'égard de la technologie de captage et de stockage du carbone mais, vu l'urgence climatique, il faut essayer toutes les technologies à notre disposition. L'enfer est pavé de bonnes intentions : il serait contre-productif de défavoriser l'exportation de projets de captage de carbone, laquelle se fait, par définition, vers des pays dont le bilan énergétique est bien moins satisfaisant que le nôtre. J'appelle l'attention de nos collègues de la NUPES sur le fait qu'il faut déployer tout l'effort technologique possible. On ne peut pas dire dans les médias qu'il nous reste seulement trois ans pour agir et ne pas essayer tout ce qui est à notre portée, même s'il s'agit à ce stade de prototypes imparfaits.