Le dispositif proposé est intéressant, même s'il conviendrait de mieux le définir, notamment de préciser ce que l'on entend par « participatif » : plutôt que de financer des projets, il pourrait s'agir de déterminer quelles sont les politiques publiques prioritaires dans le budget de la nation. Il faut prendre conscience que l'impôt est de plus un plus concentré. Dans la phase de crise et de colère que nous traversons, il serait opportun de recueillir l'avis du nombre de plus en plus réduit de nos concitoyens qui paient encore de l'impôt en leur demandant sur quelles politiques publiques ils veulent mettre l'accent. Ce serait une manière de les responsabiliser, ainsi qu'une occasion de développer davantage de pédagogie, par exemple d'expliquer que 47 % des recettes de l'État sont empruntées.