L'examen de ce compte d'affectation spéciale est la seule occasion de donner un avis sur la politique immobilière de l'État. Alors que les surfaces de bureaux, de logements et de locaux d'activité appartenant à l'État ont soit stagné soit augmenté, la surface des bâtiments d'enseignement a diminué de 2,5 millions de mètres carrés en cinq ans, soit d'un peu plus de 11 %. Avez-vous des explications à ce sujet ? Cette surface inclut-elle le parc des universités ?
Quoi qu'il en soit, les surfaces d'enseignement de ces dernières semblent aussi en baisse, de 3,4 % en un an. Comment cela se fait-il, compte tenu des taux de suroccupation des établissements d'enseignement supérieur ? Enfin, pourquoi n'a-t-on cette donnée que pour 2020 et 2021 ?
Nous avons tous en tête l'état de délabrement de certains bâtiments dans les universités, mais aussi les tribunaux et les commissariats – et je ne parle pas des prisons et des centres de rétention administrative.
Nous voterons contre ces crédits.