Les crédits que nous examinons ont en effet, comme l'a relevé M. Laqhila, un caractère très particulier, et je souscris à sa suggestion de les examiner plutôt dans le cadre de la loi de règlement qu'au titre de la loi de finances initiale.
Surtout, cette mission garantit une forte capacité d'intervention de l'État dans la sphère économique, capacité plus que jamais nécessaire dans le contexte macroéconomique et géopolitique global. L'intervention de l'État en tant qu'actionnaire de long terme est en effet garante de la souveraineté nationale et a permis à notre pays et à son tissu économique de tenir dans les récentes crises sanitaires et économiques. L'État a également pu sécuriser le capital des entreprises face aux prises de contrôle inamicales dont elles auraient pu faire l'objet dans un contexte d'effondrement des valeurs boursières.
L'État actionnaire doit conserver une capacité d'action rapide et potentiellement significative, afin de remplir pleinement sa mission de défense des intérêts économiques français. Nous voterons donc en faveur de ces crédits.