Le groupe Renaissance partage l'avis du rapporteur spécial à propos du compte de concours financiers Prêts et avances à divers services de l'État ou organismes gérant des services publics.
Pour ce qui est du CAS Participations financières de l'État, en revanche, nous pensons qu'il y a complémentarité des différentes catégories d'intervention de l'État. La première est relative à l'intervention de la puissance publique durant la crise qui vient de se produire.
La deuxième catégorie concerne la renationalisation d'EDF. Ce sera évidemment la grande affaire de cette année, mais, compte tenu de la nature même des opérations de marché, nous ne disposons pas d'une information complète sur les intentions de l'État.
Le CAS viendra également soutenir différentes filières utiles pour le futur, comme le Fonds avenir automobile, le Fonds France nucléaire et le Fonds Ace Aero partenaires, dotés respectivement de 30, 40 et 50 millions d'euros. Outre l'APE, BPIFrance et le programme d'investissements d'avenir (PIA) sont également concernés par ce compte, même si le commissaire aux participations de l'État est responsable de l'ensemble de ces dossiers.
Il est capital pour la filière nucléaire française que ce programme soit adopté et mené à bien. Nous pouvons, à cet égard, faire confiance à la qualité de l'information que nous fournissent le rapporteur spécial et les agences compétentes, qu'il s'agisse de la BPI, du PIA ou de l'APE, quant à l'avenir du programme qui nous est soumis et pour lequel nous proposons d'émettre un vote favorable.