Monsieur le rapporteur général, mon groupe n'a pas voté la loi de programmation des finances publiques parce qu'elle était fondée sur des variables macroéconomiques erronées : la voter pour faire plaisir à l'Europe n'avait pas de sens.
Les OATI représentent plutôt 12 % de la dette que 10 %. Les pays qui en détiennent le plus sont ceux qui s'en sortent le moins bien – Royaume-Uni, Italie, France, Afrique du Sud. Sans conclure à un lien de cause à effet, on peut du moins y voir une coïncidence.
Les hypothèses de défauts de remboursement des PGE sont très sous-estimées. Selon les acteurs économiques et les représentants de petites et moyennes entreprises, certaines structures ont eu recours aux PGE comme une facilité, sans en avoir besoin. Aujourd'hui, elles remboursent leur PGE grâce au montant emprunté, mais cela ne fait que repousser l'échéance. L'année prochaine verra, malheureusement, un sursaut des défauts de remboursement des PGE, ce que la mission n'a pas anticipé.