L'accélération de l'inflation a un effet direct sur le coût de notre dette, en raison d'un encours indexé sur l'inflation, d'environ 250 milliards. L'on peut comprendre les objections qui poussent le rapporteur spécial à préconiser de voter contre les crédits de la mission, mais le groupe écologiste souhaite exprimer une singularité.
En France comme en Europe, cette vision purement comptable de la dette, que partagent encore plusieurs groupes à droite de l'échiquier politique, dont la majorité relative, doit être transcendée et confrontée aux défis environnementaux et sociaux qui s'annoncent, dont nous vivons déjà les premières manifestations. Les anciennes règles comptables ne nous feront pas avancer. Notre pays et notre continent ont besoin de règles financières nouvelles, adaptées pour organiser le retour de la solidarité et de la protection à l'échelon européen, avec l'objectif de produire de façon décarbonée, et de converger rapidement vers des consommations plus soutenables et durables.
Le groupe Écologiste s'abstiendra sur les crédits de la mission.