Monsieur le rapporteur spécial, je vous remercie pour la finesse de votre jugement, tout en rondeur.
La France est endettée pour 10 % à des taux variables, en fonction des offres qui sont faites ; elle emprunte la grande majorité de sa dette à taux fixe. C'est un équilibre entre le risque et l'offre, non un choix délibéré.
Vous critiquez la dette mais votre groupe n'a pas voté le projet de loi de programmation des finances publiques, qui permettait de fixer une trajectoire de sortie de la dette, et a déposé des amendements qui, dans leur quasi-totalité, prévoyaient des dépenses supplémentaires. Je ne crois pas que vous ayez de leçons à nous donner sur le sujet.
Le groupe Renaissance votera les crédits de cette mission.