Savez-vous que, du temps de l'ISF, dix des cent premières fortunes françaises ne payaient pas cet impôt, tandis que les quatre-vingt-dix autres ne payaient que 10 % de ce que prévoyait le barème ? Par quel miracle, me demanderez-vous ? C'est très simple : l'ISF – aujourd'hui remplacé par l'IFI –, cumulé à l'impôt sur le revenu (IR) et aux taxes foncières, ne devait pas excéder 70 % du revenu.