Cet amendement d'appel vise à poser de nouveau une question soulevée à de nombreuses reprises par Marine Le Pen dans le débat politique, ainsi que par notre collègue Thibaut François, et à laquelle ni la Première ministre ni le Gouvernement n'ont répondu : celle du prix du gaz que vous céderez à l'Allemagne, dans des conditions peu claires. Alors que nous devrions parvenir à passer l'hiver cette année – et il faut s'en féliciter – mais que l'Agence internationale de l'énergie (AIE) lance l'alerte pour ce qui concerne l'hiver 2023-2024, nous aimerions connaître, monsieur le ministre délégué, les conditions de vente et de cession du gaz français à l'Allemagne.
Notre amendement d'appel propose donc de tripler le prix du gaz vendu à l'Allemagne, parce qu'il n'y a aucune raison que le fruit de la bonne gestion des ressources françaises profite à ce pays sans aucune condition, d'autant que, de son côté, l'Allemagne ne fait aucun effort sur le prix de l'électricité qu'elle nous vend. Nous souhaitons surtout que vous répondiez à nos questions.