Comme quoi, des groupes différents peuvent se retrouver, dans cet hémicycle ! Le législateur fixe des priorités. Comme vous l'avez rappelé, monsieur le rapporteur général, nous avons adopté la loi Agec, mais sans en tirer de conséquences fiscales. Or appliquer les mêmes dispositions fiscales aux produits neufs et réparés revient à pénaliser la réparation.
Par exemple, les automobiles neuves sont très chères et les délais d'attente pour les obtenir très longs, ce qui conduit à une hausse significative du prix des véhicules d'occasion. Avec cette mesure, nous permettrions à ceux qui n'ont actuellement pas les moyens d'acheter un véhicule neuf – et qui les auront encore moins demain, quand il s'agira de véhicules électriques – d'acheter des véhicules d'occasion.
C'est une occasion simple de traduire au plan fiscal des priorités qui sont communes à des députés de sensibilités très différentes, j'en suis convaincu. Ne pas le faire reviendrait à se contenter de paroles en l'air et à rater l'essentiel.