Si cet argent avait été réparti entre tous les salariés travaillant pour le groupe Total dans le monde, chacun aurait touché 20 000 euros. La question du partage de la valeur se pose.
Certaines entreprises décident de ne pas partager la valeur, de tout donner aux actionnaires par les dividendes et par le rachat d'actions. En effet, cette décision les favorise également, puisqu'elle fait augmenter la demande des actions et diminuer l'offre une fois que les actions rachetées sont supprimées, de sorte que la valeur nominale de chacune des actions augmente. Quand les entreprises décident de ne pas partager la valeur, il est du devoir de l'État et des représentants du peuple élus à l'Assemblée nationale de faire en sorte que l'impôt fasse ce qu'il a à faire, à savoir partager la valeur.