Ce sont ainsi 2,5 milliards d'euros qui sont mis sur la table pour aider les Français et certains opérateurs de l'État à faire face au choc énergétique. Mais il ne s'agit pas seulement de parer à l'urgence : nous procédons aussi dans ce texte à certains ajustements de fin de gestion, dans le souci permanent de tenir les comptes publics.
Les ouvertures de crédits auxquelles nous procédons pour réaliser de nouvelles dépenses – de l'ordre de 5 milliards d'euros – sont ainsi compensées par des annulations d'un montant identique. Autrement dit, nous vous présentons un texte d'équilibre budgétaire puisque, hors dépenses exceptionnelles liées à l'augmentation des prix de l'énergie, nous annulons autant de crédits que nous en ouvrons.
La principale ouverture de crédits, à hauteur de 2 milliards d'euros, permettra de poursuivre le développement de la formation professionnelle et de l'apprentissage. Cette somme financera France compétences, qui vise à aider chaque Français à construire son avenir professionnel. Ces 2 milliards d'euros représentent une nouvelle réponse au formidable défi que nous nous sommes engagés à relever dans le domaine de l'apprentissage. Après tant d'années d'échec, nous avions fini par croire que c'était impossible, mais le nombre d'apprentis augmente désormais chaque année dans notre pays et, conformément à l'objectif fixé par le Président de la République, ils seront 1 million d'ici à 2027.