Ne soyez pas fiers de ce petit coup fait en douce – un petit coup qui exige des collectivités une baisse de leurs dépenses publiques, alors même que nos concitoyens, comme l'ensemble du tissu économique et associatif, ont tant besoin de soutien devant l'inflation et devant les crises climatiques et démocratiques.
Là encore, le fameux budget des relations avec les collectivités territoriales a été sacrifié sur l'autel du choix minoritaire : d'abord repoussé, il a ensuite été empêché. Nous n'avons pu statuer sur les compensations pour les collectivités territoriales, ni sur la nécessaire indexation de la dotation globale de fonctionnement (DGF) sur l'inflation, autant de sujets sur lesquels nous attendaient les maires avant leur congrès des 21, 22, 23 et 24 novembre prochains.