Il était dix-sept heures trente, ce mercredi 2 novembre, et Mme la Première ministre dégainait son quatrième 49.3 en deux semaines. Cette rengaine, ce n'est pas le radio-réveil d'Un jour sans fin qui tintinnabule, mais la sonnerie d'une Assemblée sans rien, d'un Parlement sans rien – car les mauvais films sont toujours ceux dont la fin est connue d'avance. Nous ne sommes même plus dans un film, même médiocre ou acceptable, mais dans une mauvaise série. Plutôt que la coconstruction annoncée, le piétinement, le mépris et les manœuvres dilatoires nous sont opposés – manœuvres dilatoires qui tentent d'établir un parallélisme délétère entre les députés de gauche, membres de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale, et une extrême droite qui ne tarde jamais à livrer son vrai visage, comme elle l'a fait hier soir à l'encontre de notre collègue Carlos Martens Bilongo, que je salue et qui a tout notre soutien.