Nous avons fêté les trois ans du plan Vélo il y a quelques jours. Il était prévu initialement d'y consacrer 50 millions d'euros par an, une somme qui, contre toute attente, a été consommée rapidement.
Le nouveau plan annoncé en septembre par la Première ministre est doté de 250 millions d'euros pour la seule année 2023, soit une multiplication par cinq. L'ambition est donc forte.
Aujourd'hui, la priorité doit être le ciblage des crédits. Je souhaite que la moitié des 200 millions d'euros consacrés aux infrastructures soient fléchés, selon des modalités autres que l'appel à projets dont on sait qu'il est défavorable aux petites collectivités, vers les collectivités de moins de 100 000 habitants du bloc communal.
Nous devons veiller à faire du vélo le grand moyen de déplacement populaire rural et périurbain qu'il était il y a encore trente ou quarante ans, avant qu'il ne devienne l'apanage des grandes villes.
Avis défavorable.