Ces amendements ont un double objectif. D'une part, la simplicité pour les usagers ; cette demande, qui ne relève pas d'un débat budgétaire, mérite d'être entendue dans le dialogue entre l'État, la SNCF et les autorités organisatrices de la mobilité.
D'autre part, les amendements cherchent à diminuer la part payée par l'usager afin d'inciter à utiliser les transports en commun. Or l'expérience allemande, qui n'a duré que le temps de l'été, montre que le report modal a été très faible – 10 %. On a plutôt observé un effet d'aubaine au profit de ceux qui se déplaçaient déjà en train.
En outre, tout le monde n'a pas un train en bas de chez soi. Vous risquez d'accentuer les inégalités au détriment des habitants des zones rurales très peu denses en subventionnant davantage un secteur qui est déjà financé à 68 % par le contribuable au plan national.
Enfin, la première condition de l'attractivité du transport public, c'est l'offre et sa densité. Les moyens disponibles doivent d'abord servir à faire rouler plus de trains.
Avis défavorable.