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Intervention de Jordan Guitton

Réunion du mercredi 26 octobre 2022 à 17h05
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la république

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJordan Guitton :

Dans le programme 148, seulement 2,7 millions d'euros sont alloués à la formation interministérielle. Ce budget est stable par rapport à l'année dernière, mais n'est pas à la hauteur des enjeux liés, notamment, à la professionnalisation des filières transverses comme le numérique et les achats.

Nous rejoignons la rapporteure pour avis quant au manque d'informations disponibles sur l'effort de l'État employeur en matière de formation.

Depuis 2009, le secteur public peut faire appel à des agences d'intérim sans que la situation soit qualifiée d'extrême urgence. Ces contrats se développent fortement, mais sont parfois pourvus par des personnes qui ne disposent pas des compétences requises, ce qui accroît les besoins de formation et provoque des pertes de temps. D'autres situations sont tout aussi anormales, avec des personnes en poste depuis plusieurs années, dont les contrats sont renouvelés chaque mois.

Le développement du recours à l'intérim soulève également une question de coût. Les charges salariales et patronales étant plus élevées dans le secteur privé, faire appel à un intérimaire suppose de débourser environ deux fois la rémunération nette d'un agent public.

Assurer la continuité du service public est primordial et le recours à l'intérim peut être utile, de manière ponctuelle ou dans la perspective d'un recrutement. En revanche, il ne doit pas devenir pérenne.

Comptez-vous imposer un cahier des charges plus strict aux agences d'intérim pour garantir que les personnes recrutées disposent des compétences requises ? Comment comptez-vous éviter des dépenses trop élevées dans ce domaine ?

Selon la Banque de France, l'inflation atteindra 4,7 % en 2023. Le point d'indice a été revalorisé de 3,5 %, mais la situation reste compliquée pour les fonctionnaires, comme d'ailleurs pour beaucoup de salariés. Envisagez-vous une indexation du point d'indice sur l'inflation, ce qui serait un facteur d'attractivité pour la fonction publique ?

S'agissant de la fonction publique hospitalière, comment réduire les tâches bureaucratiques pour permettre aux agents de se concentrer sur la prise en charge des patients ?

Lors de la dernière campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait promis la suppression de 127 000 postes de fonctionnaires au cours du quinquennat. Comme nous espérons une augmentation du nombre de gendarmes, de policiers et de magistrats, où comptez-vous supprimer – ou ne pas remplacer – ces 127 000 postes ?

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