Ma question portera sur les outre-mer, notamment les centres de rétention administrative de la Réunion et de Mayotte, où les conditions sont particulièrement indignes. Ces deux territoires concentrent plus de la moitié des retenues de France. À la Réunion, notre centre compte seulement six places et nous sommes confrontés, tout comme Mayotte, de par notre positionnement géographique, à un nombre important de retenues. Depuis quelques mois, nous connaissons un phénomène nouveau de vagues migratoires venues du Sri Lanka, qui rendent les conditions de rétention encore plus indignes. En février 2022, un homme a passé dix jours en CRA sans possibilité de voir un juge. Au mois de mai, un Français a été enfermé et n'a pu être libéré que tardivement. En septembre, ont été enfermés des Sri-lankais numérotés. Quelles sont vos préconisations au regard de la situation ?