La situation n'est pas la même que pour le rapport précédemment demandé sur les infrastructures. Il s'agit ici d'un sujet spécifique, qui ne se réduit pas à un problème de mobilisation d'aide à la pierre, malgré ce que laisse entendre le ministre délégué. Quand, à Saint-Laurent-du-Maroni, on peut voir un bidonville se créer en quarante-huit heures, c'est que les questions de financement ou de normes ne sont pas seules en cause. Les acteurs en jeu sont suffisamment nombreux pour qu'un rapport soit justifié. En attendant la réponse du Gouvernement, nous nous abstiendrons donc lors du vote.