Les défis sont immenses pour les territoires d'outre-mer, particulièrement touchés par la crise sanitaire, dont les effets délétères sur le plan économique, social et sanitaire continuent de courir. Ce budget est l'occasion de redire que la représentation nationale est engagée en faveur de nos compatriotes ultramarins, pour améliorer les conditions de vie, définir une stratégie et apporter des réponses adaptées et différenciées.
Cette mission est une réponse. Il y en a d'autres dans le budget de l'État, avec des moyens supplémentaires transversaux dans les domaines de la transition écologique, du pouvoir d'achat, du soutien aux collectivités et de la sécurité – enjeu majeur pour l'outre-mer. En la matière, Monsieur le rapporteur, on ne peut pas dire que rien n'a été fait – mais nous partons de loin !
Ce budget, en hausse, permet de continuer dans la même dynamique que les années précédentes pour répondre aux préoccupations directes des territoires et y améliorer les conditions de vie. Des crédits sont consacrés à l'assainissement de l'eau, à l'accès au logement, à la continuité territoriale, à la formation et à la création de valeur et de richesse. Les moyens alloués à la diversification agricole doublent, en complément de la contribution du ministère de l'agriculture pour renforcer la production locale et relever le défi de l'autonomie alimentaire des territoires ultramarins. Le budget permettra de renforcer la compétitivité des entreprises et aidera à l'insertion et à la qualification professionnelles. L'avenir de la jeunesse est en jeu. Nous ne pouvons pas nous satisfaire d'un taux de chômage deux à trois fois plus élevé que dans l'Hexagone.
Le groupe Horizons et apparentés votera ce budget, qui permettra d'accompagner les territoires au plus près de leurs besoins.
Quid de la stratégie de lutte contre l'immigration, laquelle participe à la paupérisation et à l'insécurité qui touchent les populations plus précaires ?