Dans un mois en outre-mer et dans un mois et demi en métropole, c'est la rentrée scolaire. Ce qui devrait être un moment important pour notre République, pour nos enfants, pour leurs familles, devient un facteur d'angoisse pour tout le monde. Postes non pourvus, classes surchargées, nombre insuffisant d'AESH – accompagnants d'élèves en situation de handicap –, médecine scolaire inexistante : le constat partagé est inquiétant.
À la demande de l'ensemble des députés du département, vous êtes venu vendredi dernier en Seine-Saint-Denis, monsieur le ministre de l'éducation nationale, et nous vous avons fait part de l'état alarmant de notre école. Vous avez écouté, mais n'avez annoncé aucune mesure concrète. Mais faire avec les moyens du bord n'est pas une réponse recevable.
Nous n'accepterons plus ce mépris continuel. Les équipes pédagogiques, les enfants et les familles sont épuisés par plusieurs années de fonctionnement dégradé. La réponse du Président de la République consistant à proposer l'autonomie des établissements et la création d'une école à la carte, entérinant ainsi les inégalités, est à l'opposé de ce dont nos enfants ont besoin.
Nos propositions sont sur la table : un recrutement à bac + 3 avec l'ouverture immédiate d'un concours exceptionnel ;
Le 22/07/2022 à 12:55, Aristide a dit :
La licence est dévalorisée; ils ne jurent plus que par le master et son imbuvable mémoire..
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