La transformation numérique est un enjeu majeur de ces prochaines années, et la nouvelle criminalité impose de se doter d'outils numériques et d'agents des forces de sécurité intérieure formés. Plus spécifiquement, nos services de police judiciaire spécialisés dans la cyberpédocriminalité manquent encore de moyens humains et du matériel nécessaire pour lutter efficacement contre ce phénomène grave et intolérable. Le groupe central des mineurs victimes (GCMV), chargé de la pédocriminalité au sein de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), effectue à Nanterre un travail remarquable, mais ne peut pas intercepter autant d'agresseurs qu'il le faudrait.
En tant que ministre de l'intérieur, vous êtes particulièrement attentif au déploiement d'investissements dans le numérique et la lutte contre la cybercriminalité, ce qui se traduira par la création d'une école cyber et d'un groupe de cyberpatrouilleurs. Comment articuler la lutte contre le la cyberpédocriminalité et l'action de ces derniers ? Le nombre d'enquêteurs au sein du GCMV, chargé de la pédocriminalité sur le volet cyber, sera-t-il augmenté ?