S'agissant du programme 129, le groupe Socialistes et apparentés note que les hausses de crédits les plus faibles concernent respectivement la mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (Mildeca) et l'action Stratégie et prospective. Compte tenu de l'inflation prévue, il s'agit au mieux d'une stagnation, au pire d'un effritement peu explicable. Au moment où le ministère de la santé entend faire de la prévention un axe fort de politique publique, il est paradoxal de ne pas accroître notre effort en matière de lutte contre les addictions, qui entraînent dommages et coûts pour la santé humaine. Le projet annuel de performances évoque pourtant la nécessité d'une véritable mobilisation contre les addictions. Aucune explication n'est donnée quant à l'absence d'effort en la matière.
L'examen des plafonds d'emplois rémunérés par le programme 308 montre une évolution positive, avec 15 ETP supplémentaires. Toutefois, plus de 60 % correspondent au recrutement de contractuels, sans que l'on connaisse le niveau de diplôme ni l'activité exercée. Ici comme ailleurs, il y a une tendance de fond : le recours à la contractualisation.
Pour toutes ces raisons, les commissaires Socialistes et apparentés s'abstiendront.