Nous regrettons que ces différentes mesures d'urgence, évidemment utiles pour notre économie et nos entreprises, ne soient pas accompagnées de contreparties dans le domaine social ou environnemental ou de distributions de dividendes aux salariés.
M. Lefèvre connaît certainement l'article 66 de la loi du 30 juillet 2020 selon lequel « la prise de participations par l'intermédiaire de l'Agence des participations de l'État […] est subordonnée à la souscription par [les] entreprises d'engagements en matière de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre ». Nous vivons donc dans une économie administrée !
Nous relevons également une opacité indigne d'une démocratie avancée, la récapitulation des crédits ne permettant pas de déterminer s'il y a eu ou non lissage des crédits sur 2021 et 2022 ou s'il s'agit de crédits non consommés.
Par ailleurs, des entreprises ont reçu les aides publiques du plan de relance tout en sacrifiant des emplois, sans oublier d'être généreuses avec leurs actionnaires. Un exemple : 7 milliards de prêts directs et garantis pour Air France, un plan de relance pour le secteur aéronautique et 7 500 emplois supprimés !