Que faire de 54 milliards d'euros de crédits d'investissement ? Ce n'est pas rien !
Nous avons deux choix. Le vôtre, c'est celui du tout technologique, des geeks, de la robotique, du numérique entre amis et entre firmes. C'est l'avion vert et le nucléaire. Au fond, c'est le prolongement de l'imaginaire prométhéen du XIXe siècle ; c'est Jules Verne en route vers le spatial et les fonds sous-marins, qui espère que les technologies de rupture vont résoudre la crise écologique.
De notre côté, que voulons-nous, que veulent les Français ? Pour 2030 – dans huit ans ! – ils veulent des trains qui arrivent à l'heure, des personnes âgées soignées dignement à leur domicile, des passoires thermiques rénovées. Bref, de l'immédiat et du concret. Très peu de Français pensent qu'on va résoudre la crise écologique par des changements de technologie. Vous êtes majoritaires ici mais très minoritaires dans la société à penser qu'il faut poursuivre les développements technologiques, et lier progrès et capital. Les Français veulent changer de société et non aller vers le tout technologique. Ils plaident pour une reprise en main de notre destin commun.