Madame Dalloz, ayant enseigné vingt ans à AgroParisTech, j'ai étudié un bon millier d'exploitations agricoles, de toutes tailles, et réalisé des diagnostics agraires.
La France insoumise – et sans doute ses partenaires de la NUPES – milite pour le contrat de transition agroécologique, inspiré du contrat territorial d'exploitation, mis en œuvre quelque temps au début des années 2000. Il s'agit, pour aller vers une transition sociale, écologique et économique, de considérer l'exploitation agricole comme un tout ; de faire augmenter sa valeur ajoutée par la baisse des coûts de production et par une meilleure adaptation aux écosystèmes, ce qui la rendra moins endettée.
Faire en sorte que les exploitations créent plus de valeur ajoutée et plus d'emplois tout en préservant mieux l'environnement est possible. Cela suppose d'y consacrer bien plus de moyens que nous ne le faisons. Les aides du deuxième pilier de la politique agricole commune (PAC) sont trop peu abondées. Il faut les compléter par des investissements de long terme. Nous proposons d'y consacrer 50 millions.