Il s'agit d'apporter un soutien spécifique à l'agroécologie, comme nous l'avons aussi proposé lors de l'examen des crédits de la mission Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales.
Le soutien des infrastructures agroécologiques – haies, bosquets, zones humides – est un enjeu essentiel. Les indicateurs sont dans le rouge, comme l'affirment toutes les agences chargées de la biodiversité, alors qu'il s'agit d'instruments essentiels pour le captage de carbone, le maintien de la biodiversité, qui est en train de s'effondrer dans les espaces agricoles, ou la protection de la qualité des eaux et des sols. Par exemple, le recul de la longueur de nos haies est une catastrophe du point de vue écologique.
Tous ces indicateurs qui se dégradent imposent d'abonder un fonds de soutien aux agriculteurs, pour leur donner les moyens de s'engager dans la transition. Développer ces infrastructures sera bénéfique pour leur propre activité : ainsi, les haies peuvent héberger des pollinisateurs et des prédateurs de ravageurs.