De tels plans doivent reposer sur la valeur du travail et sur la valeur travail.
La valeur travail, c'est la fierté du travail. Il faut que les jeunes d'aujourd'hui, qui ont une sensibilité écologique, se disent que c'est dans le bâtiment qu'ils pourront défendre la planète. Sur le même modèle que les campagnes pour le recrutement dans les armées, il faudrait des publicités les incitant à s'engager dans les métiers du bâtiment pour sauver à la fois le pays et la planète.
Quant à la valeur du travail, cela suppose que l'État intervienne pour que ces métiers, qui sont durs, soient rémunérés au moins 2 000 euros par mois, bénéficient peut-être d'une semaine de congé supplémentaire, ou débouchent, à 50 ans, quand on commence à avoir mal au dos, sur une seconde carrière. De tels aménagements sont proposés pour recruter des militaires, il faut la même chose pour le bâtiment pour attirer toute une jeunesse vers ce secteur.